Le Mali endeuillé par les terroristes : 51 morts !
Difficile de croire que les pays du Sahel ont encore des armées nationales capables de protéger leurs populations. Les tueries se multiplient au Niger, au Burkina et au Mali. Pas plus tard que dimanche 08 août, 51 personnes ont été tuées dans le nord du Mali. Même si ce carnage n’est pas encore revendiqué, il n’y a aucun doute que c’est l’œuvre des djihadistes.
72 heures de deuil national au Mali après le carnage de dimanche 08 août dans les villages de la région de Gao. De pauvres civils ont été massacrés sans ménagement par des inconnus assoiffés de sang, transformant ainsi les villages de Deoutegef, Dirgua et Karou et la commune de Ouatagouna en un véritable abattoir humain.
Décidément, dans ces pays du Sahel, la sécurité n’est plus mieux assurée que dans les capitales et les grandes villes. Les villages quant à eux sont laissés à la merci des tueurs. Comme d’habitude, de telles barbaries n’ont pour motivation que la haine et la vengeance aveugle.
Trop c’est trop !
Jusqu’à quand cette situation perdurera-t-elle au Sahel ? À quand la paix définitive pour les peuples meurtris de cette partie du continent ? À quoi sert la force Barkhane ? Que font les casques bleus de la Minusma (Mission des Nations unies pour la stabilisation du Mali) ?
Alors que la CEDEAO est prise en otage par de chefs d’Etats issus des mauvaises élections, des troisièmes mandats et des coups d’Etat militaires, la situation sécuritaire va de mal en pis dans la région. Les groupes djihadistes rivalisent de terreur et les paisibles populations ne savent à quel saint se vouer. Il est plus qu’urgent que le gouvernement malien mette tout en oeuvre pour assurer la protection de sa population.
L’autorité de l’Etat est absente dans plusieurs localités de la zone dite de trois frontières. Ce qui laisse le champ libre aux mouvements terroristes. Les autorités du Mali, du Niger et du Burkina Faso devraient renforcer leur présence militaire dans cette zone pour démanteler les sanctuaires et les bases arrières djihadistes en vue de prévenir de nouvelles attaques contre les populations civiles.