Protéger les élections en Afrique et dans le monde !
C’est le vœu de Global Coalition for Tech Justice (GCTJ), un nouveau mouvement mondial qui vise à garantir que les Big Tech jouent leur rôle dans la protection des élections et des droits et libertés des citoyens à travers le monde. Ce mouvement a lancé le vendredi 15 septembre dernier la campagne intitulée : 2024 #YearOfDemocracy.
Africa Sans Haine se joint à cette campagne de Global Coalition for Tech Justice, particulièrement pour les élections qui auront lieu en Afrique en 2024.
En effet, il y aura pas moins de 65 élections dans le monde, dont une vingtaine en Afrique en 2024. Il s’agit essentiellement des scrutins présidentiels et législatifs. Notre souhait ainsi que celui de Global Coalition for Tech Justice est que toutes ces élections puissent aider à renforcer la démocratie et les droits de l’homme dans le monde et non le contraire.
Les compagnies des réseaux sociaux doivent œuvrer à faire en sorte que la désinformation et les discours de haine ne puissent pas gâcher le climat électoral lors de ces échéances. Pour cela, il leur revient d’assurer la modération des contenus et des commentaires liés aux élections. Les Big Tech doivent veiller à ce que l’intelligence artificielle ne puisse alimenter la désinformation et la manipulation des résultats des élections, surtout en Afrique où cette technologie est encore très peu connue des citoyens lambda.
De leur côté, les différents régimes qui auront à organiser les élections en 2024, ont le devoir de respecter le principe d’élections « libres, transparentes et démocratiques » et de se soumettre eux-mêmes au verdict des urnes.
En effet, en 2024, il est prévu des élections présidentielles au Rwanda, au Mali, en Afrique du Sud, au Sénégal, en Egypte, Libye, Algérie, Mauritanie, Namibie, Ethiopie, Soudan du Sud, Ghana…
Plus jamais d’élections contestées en Afrique ! Plus jamais de victoires électorales volées ! Plus jamais de guerres civiles consécutives à des élections mal organisées !
