Justice pour le Congolais Christian Bosembe agressé à Paris !
A-t-on le droit de frapper son compatriote parce qu’on ne partage pas les mêmes opinions politiques ? Le journaliste Christian Bosembe, président du Conseil supérieur de l’audiovisuel et de la communication (CSAC), a risqué la mort à Paris, n’eut été l’intervention de la police française. Un groupe de Congolais, appelés « combattants », s’étaient déchaînés sur lui, en le rouant de coups, au motif qu’il est « collabo » du régime de Félix Tshisekedi.
Quoi de plus normal que de se joindre à Christian Bosembe pour exiger que justice soit faite sur l’agression barbare dont il a été victime. Les faits se sont passés non loin de l’hôtel où il était logé. C’est un agent de l’hôtel qui a dû appeler la police pour sauver le journaliste en train d’être étouffé au sol par ses bourreaux.
Ce qui étonne c’est que ces fameux « combattants » prétendent défendre la démocratie, mais sont incapables d’appliquer sur eux-mêmes les valeurs de démocratie et de tolérance. Au Congo-Brazzaville, on les a surnommés les « zoba-ttants » pour dire des « insensés » en langue lingala. Ils ont fait de la violence un métier. Ils sont très toxiques sur les réseaux sociaux.
L’Europe est complice !
Si ce mouvement de « combattants » perdure, c’est aussi grâce à l’impunité dont ses membres jouissent en Europe. Combien d’officiels congolais n’ont pas été agressés en France ou en Belgique par ces Congolais de la diaspora sans qu’aucune action judiciaire ne suive ? Peut-on dire que les pays européens sont complices ? Les musiciens congolais ne savent même plus se produire dans de grandes salles des capitales européennes à cause de ce fléau de combattants.
Tant que ces énergumènes resteront impunis, ils continueront leurs violences sur le territoire européen. Ils font la honte du Congo à l’étranger. Ainsi, dans cette affaire d’agression de Christian Bosembe, nous attendons des arrestations, des procès et des emprisonnements. C’est aussi cela l’État de droit.
Romeo Mulamba