L’importance du discours médiatique des autorités dans la lutte contre les VBG
Samedi 20 novembre 2021, Habari RDC était encore une fois devant les jeunes de Mbujimayi pour une conférence débat sur la lutte contre les violences basées sur le genre. Cette fois-ci il était question de scruter le discours des autorités sur les médias au sujet des violetces basées sur le genre.
Cette conférence, organisée avec l’appui d’Internews RDC, a réuni une trantaine de partipants en majorité des jeunes filles dans la salle New Star à Mbujimayi.
L’autorité est absente des médias quand il faut parler des VBG
En ouverture, Josiane Muleka, farouche défenseuse des droits des femmes, a fustigé le mutisme des autorités sur les médias en rapport avec les VBG. Les médias sont occupés par des opinions à masculinité toxique. L’autorité devrait s’impliquer en organisant par exemple certains programme où elle vient s’exprimer et montrer la voie à suivre dans la lutte contre les violences basées sur le genre, a expliqué Josiane Muleka.
L’autorité dispose d’un avantage étant donné qu’elle a à sa disposition la Radio télévision nationale congolaise, l’audiovisuel public. Josiane Muleka a reconnu des insuffisances dans le combat mené par les femmes pour l’égalité des chances et la lutte contre les violences basées sur le genre.
L’autorité doit montrer la voie
Lors du débat, à la question de savoir que doit être le discours des autorités sur les médias, Josiane a répondu en ces termes : « Sur les médias, l’autorité doit tenir un discours ferme. Elle doit condamner ouvertement les VBG et la justice doit être mise à contribuer pour sanctionner les auteurs. »
Emboîtant le pas à Josiane, Rose Bambila, conseillère de la ministre provinciale du Genre, a recueilli les différentes recommandations faites par les participants en vue de les transmettre à sa hiérarchie. Une délégation des femmes devra rencontrer prochainement la gouverneure intérimaire de la province du Kasaï-Oriental.