La haine contre la France augmente sur les réseaux sociaux au Tchad
Après la mort du président Idriss Déby, beaucoup de Tchadiens espéraient que la France change sa politique à l’égard du Tchad. Mais rien n’a changé. La France est accusée de soutenir la junte au pouvoir à Ndjamena. Ce qui pousse certains Tchadiens à développer des sentiments anti français.
Des discours haineux anti-Macron se sont ravivés ces derniers jours au Tchad. Le drapeau français est brûlé lors des manifestations hostiles au Conseil militaire de transition, la junte qui a succédé à Idriss Déby. Les manifestants dénoncent ce qu’ils appellent « la monarchisation du Tchad » car la junte est dirigée par le fils de feu Ie président Déby avec selon eux la bénédiction de la France.
Paris doit arrêter de soutenir des régimes désavoués par leurs populations. Dans une tribune publiée sur Jeune Afrique, le journaliste tchadien Éric Topona reproche à Emmanuel d’avoir « entériné la création du Conseil militaire de transition au détriment des principes démocratiques » au Tchad.
Non à la violence au Tchad
Africa sans haine estime qu’il est tout-à-fait normal que des Tchadiens expriment librement leur désaccord avec la politique menée par la France à l’égard de leur pays. Mais il faut craindre que ce sentiment anti français sur les réseaux sociaux ne dégénère en des actes de violences physiques contre des citoyens français vivant au Tchad. Il faut éviter de confondre les Français avec la politique de la France.
Voici quelques preuves des discours de haine des Tchadiens contre la France sur les réseaux sociaux. Captures d’écran :