En RDC, quand on n’aime pas un leader politique on l’accuse d’avoir une nationalité étrangère
La Constitution de la République démocratique du Congo interdit la double nationalité. Conséquences : tout homme ou toute femme politique dont l’un des parents n’est pas Congolais est souvent très mal vu(e). Surtout quand il (elle) veut accéder à de hautes fonctions politiques.
Plus grave, même ceux dont les deux parents sont Congolais mais si leur nom, morphologie et couleur de peau ressemblent à ceux de certains pays étrangers, ils sont également stigmatisés comme des étrangers sur la base de simples soupçons. Cette mauvaise perception de l’autre attise souvent la haine contre certains leaders politiques congolais. A titre d’exemple, beaucoup en RDC ne reconnaissent pas que Joseph Kabila, Moïse Katumbi ou Martin Fayulu sont de vrais Congolais. Ils disent d’eux qu’ils sont respectivement Rwandais, Italien et Sénégalais. C’est ni plus ni moins que de la haine, car ces trois personnalités sont bel et bien reconnus comme des Congolais authentiques au sein de leurs tribus ou provinces d’origine en RDC. C’est un crime que de dénier à un citoyen même la seule nationalité congolaise qu’il détient.
Ainsi, pour mettre fin à cette situation, il est plus que jamais urgent de légaliser la double nationalité en République démocratique du Congo. Stop la haine !