V. Kamerhe L. photo wikimedia commons

Si l’état de santé de Vital Kamerhe nécessite un transfert à l’étranger, pourquoi ne pas le faire ?

Le directeur de cabinet du président Tshisekedi est en prison depuis avril 2020. Condamné à 20 ans de travaux forcés pour détournement des deniers publics lors d’un procès que beaucoup ont qualifié de politique, Vital Kamerhe a toujours clamé son innocence. Mais depuis qu’il est en détention, son état de santé se dégrade, selon plusieurs sources.

Vital Kamerhe est de plus en plus malade et plusieurs de ses proches réclament sa liberté provisoire et son évacuation à l’étranger pour de meilleurs soins. Une demande toujours pas acceptée par la justice congolaise. En RDC, les autorités savent que le pays n’a pas de bons hôpitaux, raison pour laquelle elles-mêmes se font souvent soigner à l’étranger : en France, en Suisse, en Afrique du Sud ou en Inde.

Africa Sans Haine exhorte les autorités congolaises à laisser Kamerhe se faire soigner à l’étranger s’il le désire. Alors qu’il va très mal, – et le vice-ministre de la Justice qui lui a rendu viste l’a constaté -, le garder contre son gré dans des hôpitaux congolais où la prise en charge laisse à désirer, équivaut à le condamner à mourir. Si d’aucuns pensent qu’à l’étranger sa fuite est à craindre, il y a d’autres moyens de le pousser à rentrer au pays une fois soigné. La justice congolaise pourrait par exemple émettre un mandat d’arrêt international contre lui.

Ce serait criminel que de laisser Kamerhe mourir en prison du fait de l’absence des soins appropriés, Cela pourrait accréditer davantage la thèse de la haine dont ses partisans estiment qu’il est victime.

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