Malangu Kabedi, première femme gouverneure de la Banque centrale du Congo
Ce n’est pas encore parfait mais c’est déjà quelque chose. Le président Félix Tshisekedi semble résolument engagé dans la promotion de la femme congolaise. Sous son mandat, de plus en plus de femmes sont nommées à des postes à responsabilités. Le dernier cas en date : madame Malangu Kabedi Mbuyi nommée gouverneure de la Banque centrale du Congo.
Depuis l’indépendance de la RDC, la femme congolaise a toujours été discriminée en matière d’emploi malgré ses compétences. Chaque fois qu’une femme essayait de percer, elle était vicime d’injures et de traitements sexistes. Mais la dynamique a changé depuis l’arrivée de Tshisekedi au pouvoir. On a vu la femme occuper pour la première fois des postes comme présidente de l’Assemblée nationale, ministre des Mines, ministre des Personnes vivant avec handicap, etc.
Diriger la Banque centrale du Congo était réservé aux hommes. Aujourd’hui c’est une femme, Malangu Kabedi Mbuyi, qui prend les commandes de cette institution. Cela mérite d’être souligné car c’est la première fois qu’une femme congolaise occupe une telle fonction en République démocratique du Congo. De quoi féliciter le président Tshisekedi pour sa politique de promotion du genre.
Malangu Kabedi Mbuyi est économiste de l’Université libre de Bruxelles. Elle a travaillé à plusieurs postes au Fond monétaire international dans cinq pays africains. Elle parle français, anglais, espagnol et portugais. Nommée gouverneure de la Banque centrale, elle remplace un homme : Deogracias Mutombo en fonction depuis mai 2013.
Au lieu de saluer la promotion de cette femme compétente et au parcours élogieux, certains Congolais haineux critiquent plûtot ses origines ethniques. Elle est Kasaïenne. Comme si le Kasaï n’a pas le droit de diriger la Banque centrale du Congo. Voir le tweet de Benjamin Tunda Mvemba :
#StopLaHaine