Des Africaines victimes d’esclavage sexuel à Dubaï
Parties chercher du travail à Dubaï, à Istanbul et ailleurs, les filles africaines se retrouvent souvent prisonnières de prédateurs sexuels en Asie. Les témoignages font froid dans le dos. Elles se retrouvent dans cette situation à cause de la pauvreté et du manque d’emplois.
Les filles africaines ne sont pas à vendre. Leur dignité humaine doit être respectée à l’étranger. Ce n’est pas parce qu’elles sont noires qu’il faut les déshumaniser. Même si elles vivent dans la souffrance et ont besoin d’argent, elles méritent d’être traitées avec dignité.
Mais aussi, les Africaines elles-mêmes, quand elles vont à l’étranger, doivent afficher un comportement qui fasse qu’on les respecte. Etre pauvre ou vouloir des plaisirs ne vous donne pas le droit d’accepter de perdre votre dignité.
Nos dirigeants ont intérêt à rendre la vie meilleure en Afrique pour éviter ces exodes économiques qui font la honte du continent. Nos sœurs sont attirées par l’argent et la vie facile en Asie. Et les prédateurs sexuels en profitent. Ils recrutent à travers des réseaux de proxénètes africains ou d’autres continents.
Vous vous attendez au ciel, mais la réalité c’est l’enfer
Ils promettent un emploi qui fait baver, un logement décent, une voiture et un salaire digne… Mais arrivées sur place, rien de tel. Les filles africaines se rendent à l’évidence que l’emploi promis c’est le sexe… Elles sont enfermées comme esclaves sexuelles, leurs passeports confisqués par leurs bourreaux pour ne pas qu’elles s’enfuient.
Alors commence le calvaire : une sexualité animale, des viols collectifs par des inconnus, avec des chiens, etc. Bref, un enfer sexuel. Des traitements dégradants où on vous fait manger même des excréments humains.
Certaines séances de sexe sont filmées, souvent contre la volonté de la victime. Mais elle n’y peut rien parce qu’elle a touché l’argent. Problème : ces filles ne savent pas ce que leurs bourreaux font de ces images.
Une victime camerounaise témoigne
Voici le témoignage d’une Camerounaise qui a passé trois mois de calvaire sexuel à Dubaï.
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Des cas de ce genre sont légion. C’est la pauvreté qui pousse les femmes africaines à accepter d’aller subir de telles humiliations dans les monarchies du Golfe. Comme par un syndrome de Stockholm, beaucoup de filles se sont habituées et trouvent cela normal. Elles sont devenues elles-mêmes membres des réseaux de proxénètes.
Non à la traite d’être humains !